Plus de 1'350 signatures pour s’opposer à l’interdiction d’Uber et demander un cadre légal permettant la cohabitation avec les taxis

La pétition déposée ce jour est née sur les réseaux sociaux et a été signée, en un peu plus de 10 jours, par plus de 1'350 personnes. En outre, plus de 3'100 personnes « aiment » la page dédiée à cette dernière sur le réseau social Facebook. Elle a été mise en ligne peu après l'annonce du Comité de Direction de l'Association Intercommunale des taxis de la région lausannoise de soumettre UberPop au Règlement Intercommunal sur les taxis ("RIT"). Sans attache partisane, elle a été transmise ce jour au président du Conseil communal de Lausanne. Le 2 juillet prochain, pour y faire suite, le PLR déposera un postulat demandant une simplification des règles applicables, avec l'objectif de poser les conditions-cadre d'un service de qualité diversifié et disponible pour tous les Lausannois.

Comme le PLR l'avait indiqué par communiqué de presse le 10 juin dernier, la décision du Comité de direction de refuser toute discussion et de soumettre UberPop au RIT fait preuve d'un protectionnisme dépassé. Pour le PLR, l'apparition d'un nouvel acteur sur le marché du transport de personnes est une innovation qu'il faut accompagner dans l'intérêt de la population et des consommateurs.

Afin de manifester le soutien de la population à ce nouveau système de transport, des élus et membres du PLR Lausanne ont organisé sur Facebook une page de soutien à une révision du RIT qui a obtenu plus de 3'100 « likes », ainsi qu'une pétition en ligne qui a obtenu plus de 1'350 signatures. De nombreux signataires sont a priori non politisés ni affiliés au PLR. Ces nombreuses signatures démontrent le souhait d’un changement de la règlementation actuelle, qui ne satisfait d’ailleurs pas non plus les professionnels du domaine.

Le PLR déposera le 2 juillet prochain à l’assemblée de l'Association intercommunale des taxis de la région lausannoise - par l'intermédiaire de son délégué Mathieu Blanc - un postulat pour réviser le RIT, avec comme but la protection des clients et la définition de conditions-cadre qui assurent une concurrence loyale entre acteurs et qui prennent en compte les différences entre prestataires. Le PLR demande donc une simplification du RIT avec la définition de deux catégories de prestations de transport : les taxis traditionnels et le service de limousines. Le service traditionnel de taxi devra toujours bénéficier de facilités et le service de "limousines" devra être soumis à des règles moins contraignantes, car le client est dans ce cas dans une position plus forte.

Pour le PLR, toute restriction et limitation à l'autorisation d'exercer l'activité de chauffeur doit prioritairement viser à des buts de police, tout en permettant aux chauffeurs véritablement professionnels d’en vivre. Enfin, le PLR conteste aussi l'affirmation selon laquelle des services tels que UberPop seraient des concurrents déloyaux pour les taxis actuels : la majorité des utilisateurs de ce service ne recourt pas, ou peu fréquemment, aux taxis classiques.


Contacts

Mathieu Blanc, député et conseiller communal, +41 79 488 53 41
Pierre-Antoine Hildbrand, chef de groupe et conseiller communal, +41 79 964 27 39
Florence Bettschart, vice-présidente PLR et conseillère communale +41 76 347 08 87
Henri Klunge, secrétaire général et conseiller communal, +41 78 835 16 01