Non à une police de proximité alibi

Le PLR a pris connaissance de la volonté des Verts d’avoir une police de proximité qui ne porte pas d’armes à feu. Cette volonté est contraire au but même de protection qui guide les actions de la police. Elle mettrait également en danger le travail des policières et policiers sur le terrain.

Le PLR s’opposera fermement au postulat des Verts qui vise à rendre vulnérable la police lausannoise. Les enjeux sécuritaires en ville de Lausanne sont importants. L’intervention de la police n’est pas toujours en lien avec des manifestations pacifistes. Les récents évènements intervenus au début du mois de juillet 2023 au centre-ville en sont un exemple concret et démontrent l’importance d’avoir un corps de police suffisamment équipé pour être à la fois capable de protéger les citoyens en repoussant des actes de violences, mais également pour garantir la sécurité des agents. Sans protection, la police devient à la fois vulnérable et une cible pour des actes de violences.

Sur le plan international, et en particulier en Europe continentale, des études montrent que le fait de porter un uniforme et donc de représenter une institution transforme les agents des forces de l’ordre en cible d’actes terroristes. Aujourd’hui encore, le risque terroriste est toujours élevé. En supprimant le port d’arme, l’on augmente la vulnérabilité des agents sur le terrain et c’est regrettable.

Le fait d’être armé, de porter un gilet par balle ou un bâton tactique n’a pas pour vocation de blesser sans raison un tiers, mais de protéger la population et le corps de police des situations dangereuses ainsi que de prévenir les délits.

Laisser entendre que la sécurité des tiers sera mieux préservée en supprimant le port d’arme à feu revient à faire croire que soit la police recourt de manière abusive à des moyens de défense, soit que la criminalité en ville de Lausanne ne justifie plus un tel équipement. Force est de constater que les Verts méconnaissent gravement la situation en ville de Lausanne.

Il ressort des statistiques que la délinquance au niveau suisse et dans les grandes villes vaudoises nécessite une intervention régulière de la police et que les agents peuvent se retrouver dans des situations complexes où leur sécurité est mise en danger tout comme celle de tiers. A cet égard, le port d’une arme à feu doit se justifier pour prévenir des actes de violences qui pourraient s’avérer dramatiques.

Le PLR regrette le manque de connaissance des Verts sur le métier de la police et le peu d’estime et de confiance qu’ils portent à celles et ceux qui cherchent avant tout à protéger la population. Le PLR invite les représentants des Verts à ouvrir le dialogue avec la police pour s’enrichir d’une autre réalité du métier et à aller sur le terrain pour saisir la difficulté du travail opéré par les forces de l’ordre. A la lumière de ces apprentissages, nul doute qu’ils en reviendront à une meilleure analyse…

Contacts :

Marlène Bérard, cheffe de groupe PLRL et conseillère communale, 078 710 44 43
Mathilde Maillard, présidente du PLRL et conseillère communale, 079 699 23 11