FASL : le grand Bazar continue

La ville et David Payot non seulement bastent mais lâchent du terrain

Au coeur des vacances et par l’entremise d’un discret communiqué, le Municipal d’extrême gauche David Payot s’est félicité d’avoir trouvé un accord dans le cadre de la FASL. Après avoir songé à modifier l’organisation de la structure de la FASL, voire même de municipaliser cette structure - subventionnée à plus de 99% par la ville -, il apparaît pour le PLR que David Payot a effectué un virage à 180°.On ne peut décemment pas parler d’accord et il s’agit bien plus d’un retour à la case départ, avec en prime une perte de maîtrise, puisque David Payot ne siègera plus au sein de la Fondation. C’est d’autant plus étonnant lorsque la ville évoque le fait qu’elle considère la FASL comme un service public.
 

Le constat municipal était pourtant clair : la FASL pêche dans sa capacité à suivre un programme commun dans l’ensemble de la ville et à évaluer l’atteinte des objectifs fixés dans la convention. Un rapport de l’IDHEAP et du contrôle des finances avaient d’ailleurs mis en lumière ce manque de cohérence dans le travail de gestion de la politique socioculturelle de la Ville.

A la veille des élections communales, la ville a manifestement préféré enterrer la hache de guerre avec les syndicats, sacrifiant le bon fonctionnement d’une structure importante pour la vie lausannoise dans les quartiers.

Dans ce dossier qui traîne depuis près de 4 ans, qui pèse 9 millions de subvention par année et dans lequel les syndicats se sont dernièrement retirés de la table des négociations, David Payot a donc préféré choisir la facilité.
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